Marketing Digital
Matomo, garantie de propriété des données
Le Roi est mort, vive le Roi…ou pas. La passation de pouvoir entre Google Analytics 3 et son successeur, Google Analytics 4 a permis d’ouvrir une brèche dans le royaume des outils d’analyse de trafic.
En effet, GA4 promet d’aller dans le sens d’une conformité RGPD avec l’adoption de diverses mesures. Mais il y a un mais : L’ensemble des données collectées transitent par des serveurs américains et sont hébergées aux Etats-Unis.
L’alternative reconnue par la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) est Matomo. L’outil garantit de rester propriétaire de vos données.
Cerise sur le gâteau ? Les fonctionnalités supplémentaires offertes par la plateforme comme une « Heatmap » qui montre les zones sur lesquelles les utilisateurs cliquent le plus, l’analyse des formulaires ou la mise en place du tracking.
Ergonomique et personnalisable, la solution est une excellente option qui permet à ses utilisateurs de sortir de l’écosystème Google, d’avoir une vision et une expérience nouvelle et surtout, d’avoir leurs données hébergées en Suisse.
Les données structurées, véritable atout de différenciation
Afin d’indexer correctement un site web, Google met tout en oeuvre pour comprendre son contenu. Les développeurs, qui réalisent et optimisent la plateforme, peuvent l’aider en lui donnant certaines indications. Les données structurées permettent de fournir des informations sur une page et de classer les éléments de son contenu. Techniquement, elles sont implémentées au niveau du code source de la page.
Par exemple, sur une page de recettes, il peut s’agir des ingrédients, des ustensiles, du temps de cuisson, etc.
L’objectif SEO est d’augmenter le taux de clics sur l’annonce dirigeant vers le site web en la rendant plus attractive, de par son format et sa mise en valeur dans les résultats de recherche. Elle se trouve dans un encart qui est particulièrement impactant pour le visiteur.
À la recherche d'une authenticité sociale
Bas les masques, fini le « Instagram vs. Reality », place au « Reality vs. Reality » sur les réseaux sociaux.
La prise de conscience collective face à l’impact psychologique que peuvent avoir les contenus retouchés sur chaque utilisateur a permis à de nouveaux réseaux sociaux d’émerger. Parmi eux, nous pouvons citer BeReal, création française qui connaît un succès fulgurant et qui s’est fait une place de choix parmi les géants américains et chinois.
L’objectif de cette nouvelle plateforme est de montrer les utilisateurs tels qu’ils sont, sans filtre. L’application leur demande une fois par jour, via une notification, de prendre une photo de ce qu’ils sont en train de faire.
Ceci à n’importe quel moment. Autre particularité de l’application ? La photo est prise à double; une fois devant et une fois derrière, en mode selfie. Ce n’est qu’une fois sa photo publiée qu’on peut voir celles de ses amis. Impossible, ou presque, de tricher. Gare à vous si vous êtes sous la douche ou dans d’autres situations plus ou moins chaotiques.
En découle la question du respect de l’intimité mais elle ne semble pas faire, encore, débat.