Comment lutter contre les «fake news»
Que sont les « fake news » ?
Ce sont de fausses informations qui ressemblent à de vraies informations en utilisant les codes du journalisme. Elles se présentent sous forme d’article classique et sont destinées à induire le lecteur en erreur, pour des raisons sociales, politiques ou financières.
Quelles problématiques peuvent-elles causer ?
Le meilleur exemple est le scrutin des élections américaines 2016. L’arrivée au pouvoir de Donald Trump a été entaché par le scandale de Cambridge Analytica, une firme britannique qui avait récupéré les données de dizaines de millions d’utilisateurs de Facebook à des fins de manipulation politique.
Plus récemment, de nombreuses rumeurs ont circulé sur les réseaux sociaux au du Coronavirus ou encore et à nouveau, les élections américaines 2020 qui génèrent de nombreuses fausses informations politiques partagées ensuite par des millions d’Américains.
Quelles sont les solutions proposées par les réseaux sociaux ?
Le « fact checking » ou vérification de faits est l’une des solutions proposées par les plateformes en ligne afin de lutter contre la désinformation. Elles collaborent avec des organisations spécialisées dans ce domaine. Quand un contenu est considéré comme trompeur, une étiquette est placée sur celui-ci afin de prévenir les utilisateurs.
Ainsi, Facebook, Instagram, Google et YouTube utilisent déjà le « fact checking ». Les avertissements pourront également s’afficher dans Google Images lorsque ces dernières sont modifiées de manière à tromperl’internaute.
Quant à WhatsApp, un bouton a été lancé, poussant ses utilisateurs à faire une vérification sur un moteur de recherche quand ils reçoivent des messages qui peuvent contenir de la désinformation.
Image : rtbf.be
Adobe propose un nouveau mécanisme qui permet de connaitre la provenance d’une image, et de savoir si des modifications ont été effectuées.
Twitter a lui choisi d’ajouter de nouvelles étiquettes d’avertissement pour prévenir les utilisateurs lorsqu’une fausse information circule au sujet du Coronavirus. Ces mesures ont spécialement été mises en place durant la crise sanitaire et pourront par la suite être utilisées pour toute sorte de fausse information. Le message d’avertissement s’affiche de façon graduelle en fonction du niveau de dangerosité. L’utilisateur peut ensuite choisir s’il souhaite ou non voire plus d’information à ce sujet. Ceci évite à Twitter de faire l’arbitre en contestant directement l’information et permet à l’internaute de se faire sa propre idée sur le sujet.
Et vous, quelles sont vos bonnes pratiques pour lutter contre les fake-news?